Des hommes d’affaires et des autorités du Burundi à Bukavu pour un forum économique entre la FEC Sud-Kivu et la chambre de l’Industrie du Burundi

Echos d'économie du 04 juillet 2023

Les hommes d’affaires du Burundi et ceux de la RDC, particulièrement du Sud-Kivu, veulent renforcer leurs liens commerciaux. C’est dans ce cadre qu’un forum économique s’est tenu ce mardi 04 juillet à Bukavu par la FEC Sud-Kivu et la chambre de l’Industrie du Burundi, avec l’appui financier de l’organisation Trademark. Une centaine d’opérateurs économiques burundais ont pris part à cette rencontre d’affaires aux côtés de leurs collègues congolais. C’était en présence du gouverneur de province du Sud-Kivu et des autorités burundaises. Cela traduit l’importance de l’évènement. Joyeux Bahidika, président de la FEC Sud-Kivu estime que « tout le monde a intérêt à ce qu’il ait un bon rétablissement de relations d’affaires entre les deux pays. Il y a toujours des tracasseries à tous les niveaux. Nous sommes en train de voir comment mettre fin à ces tracasseries pour que les affaires se fassent de manière fluide ».

Cette rencontre permettra d’augmenter le volume des échanges commerciaux entre la RDC et le Burundi, surtout après une période de crise qui a touché les deux pays voisins a souligné le député Olivier Suguru, président de la chambre fédérale de commerce et de l’industrie du Burundi -CFCIB. En effet, « depuis 2015, comme le Burundi a connu une crise socio-politique et aussi la crise liée au Covid 2019, il y a ralentissement des opérations entre nos deux pays frères. Maintenant c’est une occasion de redynamiser, de renouer. Evidemment il y a bcp d’obstacles, tarifaires et non tarifaires, nous envisageons de mettre en place un comité de suivi paritaire pour mettre en œuvre, sans tarder a précisé Olivier Suguru.

Notez que plus de 60% des exportations burundaises sont vers la RDC renseignent des experts.

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Invité : Albert Mulikuza, expert en gouvernance minière

Un opérateur minier doit payer 6.5 % de la valeur expertisée du minerai avant toute exportation. C’est « Beaucoup trop !» disent des tenanciers des comptoirs d’or. Comparaison faite avec des pays voisins, où les comptoirs ne paient que 0.8% avant l’exportation de l’or par exemple. Voilà pourquoi plusieurs acteurs économiques miniers plaident pour des allègements fiscaux, mesure qui permettra d’endiguer également la fraude qui saigne le trésor public. Pour en parler, nous recevons Albert Mulikuza, expert en gouvernance minière. C’était en marge d’un atelier organisé la semaine dernière à Bukavu sur la surtaxation dans les activités de l’artisanat minier. Activité organisée par l’ONG Observatoire Gouvernance et Paix en collaboration avec le ministère provincial des mines dans le cadre du projet ‘’ Maadini kwa Amani Kwa Maendeleo’’ . Albert Mulikuza s’entretient avec Cynthia Bashizi Nabizana.

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