« Onze ans après la signature de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, il est temps que la paix durable revienne à l’Est du pays », a déclaré, lundi 3juillet, le directeur général adjoint du service européen pour l’action extérieur de l’Union Européenne (UE), Bernard Quintin.
Ce diplomate européen a fait cette déclaration à l’issue d’une rencontre lundi à Kinshasa, entre la délégation de l’UE et l’équipe du Mécanisme national de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba, dirigé par Alphonse Ntumba Luaba et Julienne Lusenge.
Bernard Quintin a affirmé que la communauté internationale continue à soutenir toutes les actions régionales visant à ramener la paix en RDC :
« La communauté internationale reste non seulement extrêmement attentive à la situation mais très impliquée. Donc, il y a d’abord les responsabilités pour les états de la région. Nous nous sommes là en soutien pour des solutions de paix de paix durable ».
Le directeur général adjoint du service européen pour l’action extérieur de l’Union Européenne (UE), a estimé qu’il faille laisser les différents mécanismes de paix jouer leurs rôles pour arriver à des vraies solutions à la crise à l’Est de la RDC.
« Je sais, ce n’est pas satisfaisant à attendre. Mais, comme on le dit, Rome ne sait pas construite en un jour. Il faut continuer avec résolution, comme le font les animateurs du mécanisme, à œuvrer aux solutions pour l’Est de la RDC, qui en fait, n’implique non seulement l’Est de la RDC, mais évidemment les pays voisins », note-t-il.
Bernard Quintin ajoute :
« On voit par exemple aujourd’hui avec le processus Luanda qui est issu de la Communauté des états des Grands lacs puisque le président Lorenzo a son mandat de l’Union Africaine entant que le président en exercice de la Communauté des états des Grands lacs donc il faut combiner tous les éléments et continuer à travailler de manière technique et aussi évidement de manière politique ».