RDC : les élèves de 8eme année passent leur test d’orientation

Le Test national de sélection, d'orientation scolaire et professionnelle (TENASOSP) a démarré jeudi 15 juin à travers le pays. Ce test certificatif permet aux élèves de 8eme de passer aux humanités.

C’est à l’école sainte Catherine dans la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa que le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba, a procédé au lancement de ces épreuves. 

Près d’un million d’élèves candidats, garçons tout comme filles, participent à cette épreuve dans toute l’étendue de la RDC, a indiqué Odia Musungayi, inspectrice générale de l’EPST.

Des élèves rencontrés après les épreuves à Kinshasa ont indiqué avoir traité des questionnaires portant sur les mathématiques et les sciences.

Pour la journée de ce vendredi, les candidats au TENASOSP feront face aux français et à la culture générale.

22 800 élèves au Maniema

Au Maniema, c'est le gouverneur intérimaire, Afani Idrissa Mangala, qui a lancé ces épreuves à partir de l'école primaire Kindu Ville. Ils sont au total 22 798 élèves, dont 10 620 filles à passer ce test, répartis dans 77 centres.

Le directeur de la Province éducationnelle (PROVED), Seraphin Mokito Gaunda a exhorté ces enfants à plus de concentration ; car ces épreuves ont pour but de desceller leurs aptitudes pour une orientation vers les types d'enseignement organisé. L'inspectrice principale provinciale, Godelive Mwinda, a rencheri :

« Chers enfants, des personnes mal intentionnées vous disent que le TENASOSP ne sert à rien et que seuls les points scolaires comptent pour passer en première année des humanités. Je vous dis haut et fort que cela est faux. Que personne ne vous trompe en vous disant le TENASOSP ne sert à rien ».

Les candidats de l’Equateur appelés à la sérénité

Le vice-gouverneur et gouverneur intérimaire de l’Equateur, Taylor Nganzi Nkeka, a exhorté les candidats au TENASOSP, à bannir la peur, mais plutôt à travailler sereinement.

Pour la province éducationnelle de l’EPST/Equateur I, il y a 25 134 candidats attendus, dont 13 184 garçons et 11 850 filles. Ils sont repartis dans 109 centres, dont 32 dans la ville de Mbandaka.  

Un contexte particulier à Beni

Ce test national se déroule dans un contexte particulier dans la province éducationnelle Nord-Kivu II, marqué par l’activisme de la rébellion des ADF et des groupes Mai-Mai dans la région de Beni-Butembo et Lubero. Il y a aussi l’arrivée dans cette zone de plusieurs candidats qui ont fui les rebelles du M23 dans le territoire de Rutshuru. 

Le chef de la province éducationnelle Nord-Kivu II, Salomon Shalumo Tshambali, appelle ainsi à laisser tous les candidats qui se trouvent dans cette situation passer cet examen :

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Près de 50.000 candidats, dont 52 % de filles, sont attendus à ces épreuves dans la province éducationnelle Nord-Kivu II, qui vont se dérouler pendant deux jours.

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