La Synergie de syndicats des enseignants a invité, lundi 12 juin, le Gouvernement à payer les arriérées de la prime des agents du Centre de correction de l’examen d’Etat, en grève depuis quelques jours.
Pour le porte-parole de cette synergie, Jean-Bosco Puna, le Gouvernement doit s’investir pour la réouverture du Centre de correction de l’examen d’Etat fermé il y a quelques jours à la suite de la grève de ses agents.
Au cours d’une conférence de presse à Kinshasa, Jean-Bosco Puna a recommandé au Gouvernement de payer les arriérés de primes de trois éditions de l’examen d’Etat 2021 et 2022.
Il dit redouter que la fermeture de ce centre n’entrave le processus de publication des résultats de cette épreuve certificative nationale.
« La Synergie de syndicats des enseignants exige du gouvernement, l’ouverture du centre de correction des examens d’Etat pour la poursuite de la correction des épreuves et le payement de la prime de la rédaction des diplômes d’Etat 2021, 2022. Le payement de la prime d’encadrement de la feuille des services, non payé depuis six mois. Le réajustement de la prime pour fonction spéciale et spécifique pour les agents et cadres de l’Inspection générale de l’enseignement. La réhabilitation de l’Inspection générale de l’enseignement dans ses missions premières » a-t-il indiqué.
Pour la Synergie des syndicats des enseignants, le Gouvernement sera tenu responsable des perturbations des activités du Centre de correction de l’examen d’Etat.
« Faute pour le Gouvernement de répondre aux revendications pressentes et urgentes des inspecteurs et intervenants à l’examen d’Etat, il sera tenu seul responsable de toutes les perturbations sociales qui en découleraient », a poursuivi Jean-Bosco Puna.
Radio Okapi a tenté en vain de joindre le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique pour avoir sa réaction aux déclarations des syndicats.