La semaine minière de la RDC, appelée aussi « DRC mining week », démarre le 14 juin prochain à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga.
La tenue de ce forum économique a été confirmée, vendredi 9 juin, lors d’une conférence de presse organisée à Lubumbashi par des partenaires à cet évènement. Il s’agit de banquiers, miniers et la Fédération des entreprises du Congo(FEC) du Haut-Katanga.
Au cours de la semaine minière de la RDC, les opérateurs de ce secteur vont échanger notamment sur la question de la sous-traitance.
D’après le directeur provincial de la FEC/ Haut-Katanga, Jean Luc Mpoyo, la sous-traitance dans le secteur minier a beaucoup évolué, cependant, certains bénéficiaires des contrats de sous-traitance ne réinvestissent pas leur argent en RDC. Ce qui ne participe au développement de l’économie locale et nationale.
« L’accès des Congolais à la sous-traitance a sensiblement augmenté dans le secteur minier. On a certainement crée des millionnaires congolais mais où sont- ils ces millionnaires ? Comment faisons-nous pour que des millionnaires congolais réinvestissent au Congo pour que nous puissions les voir? Généralement ils prennent de l’argent dans le secteur minier et vont investir ailleurs et donc on a l’impression qu’il n’y a pas des millionnaires Congolais alors que le secteur minier a créé énormément des millionnaires », a-t-il déploré.
Pour Jean Luc Mpoyo, des efforts doivent être fournis pour changer la donne :
« C’est facile de constater que les entrepreneurs congolais ne se développent pas. Et donc nous avons la responsabilité de travailler avec tout le monde pour former les entrepreneurs congolais afin qu’ils aient des meilleurs rapports avec l’argent, avant qu’ils ne reçoivent l’argent de la banque pour que ceux qui vont accéder au financement demain soient des meilleurs entrepreneurs dans cinq dix ans. Un des défis que nous avons dans l’entreprenariat congolais c’est que beaucoup d’entrepreneurs congolais ne parviennent pas à réinvestir leur argent. Dès qu’ils en ont, ils disparaissent. Pire encore, il y en a qui ont un contrat ils disparaissent avec l’argent sans qu’ils finissent le travail pour lequel ils ont été payés ».