Plusieurs acteurs politiques, des mouvements citoyens et de la société civile dans sa diversité ont appelé, lundi 29 mai à Kinshasa, les Congolais à s’impliquer et se réapproprier le processus électoral en cours en RDC, pour qu’il soit paisible, inclusif et transparent.
Ces a acteurs ont lancé cet appel lors de l’ouverture officielle des journées sociales du Centre d'études pour l'action sociale (CEPAS)-2023.
Pour le directeur du CEPAS, le père Alain Nzadi-A-Nzadi, l’élection de 2023 est irréversible, bien qu’émaillée de beaucoup de défis et de tensions.
« La vaste majorité de la population ne veut pas revivre les violences électorales des échéances passées. Encore moins voudrait-elle revoir les antivaleurs décriées lors des scrutins précédents », déclare-t-il.
Le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Mgr Donatien Nshole, indique pour sa part qu’il y a des actions à mener pour sauver ce processus.
« Il y a des dispositions à capitaliser, notamment l’observation des élections et la publication des résultats, bureau de vote par bureau de vote », insiste le chapelain du pape.
Le député national et constitutionnaliste Jacques Djoli estime que le peuple congolais doit s’assumer :
« C’est le peuple souverain qui est le maitre de la démocratie. Et ce peuple-là doit s’assumer, doit être organisé, pour que son élection soit conforme à ses attentes ».
Les journées sociales du CEPAS, édition 2023, sont placées sous le thème : « S’approprier du processus électoral mal engagé, pistes de réflexion et d’action ».