L’ONG Congo action pour la diplomatie agissante (CADA) a, dans un communiqué parvenu vendredi 26 mai à Radio Okapi, préconisé que la renégociation des contrats chinois soit faite entre Etats (RDC-Chine) et non avec les entreprises privées chinoises.
Le coordonnateur de cette structure, Eric Kamba a fait cette proposition le même jour que le chef de l’Etat congolais a échangé à ce sujet avec son homologue chinois, à Pékin (Chine).
Il a également souhaité que les autres organismes internationaux, évoluant dans secteur des mines, soient impliqués dans la signature de ces nouveaux accords entre la RDC et la Chine.
« Le gouvernement de la RDC doit fournir des efforts pour lutter contre toute forme de corruption, de sorte qu’en cas des conflits entre les deux parties (NDLR : RDC-Chine), l’affaire pourrait être amenée devant une Cour de justice congolaise ou même internationale pour que justice soit faite de façon équitable. A moins que l’issue de la question soit bien politiquement négociée par les deux pays en termes de gagnant -gagnant », a déclaré Eric Kamba.
Pour lui, il est important que dans ces discussions, la RDC engage ses technocrates avérés dans le domaine des mines pour éviter de subir des préjudices passés.
L’ONG CADA a par ailleurs souhaité que le passage de Félix Tshisekedi en Chine marque des points sur trois fronts dont la revisitation des contrats chinois.
« Bien que le président Felix Tshisekedi affiche une bonne volonté de vouloir renégocier des contrats miniers, il sied de souligner que seule une évaluation, un audit et les conclusions du rapport de l’IGF sont les seuls moyens nécessaires pour faire bouger les lignes en faveur du gouvernement Congolais », a poursuivi Eric Kamba.
Il a en outre encouragé le gouvernement congolais à lutter contre la corruption dans le secteur minier.
La RDC avait signé ces contrats, en avril 2008, avec des entreprises chinoises.