Le groupe chinois CNEEC s’est dit prêt à décaisser près de 215 millions d’euros (plus de 230,4 millions USD) pour la réhabilitation et la modernisation de trois groupes du barrage hydroélectrique d’Inga. L’accord de principe sur le financement de ce projet a été remis, mercredi à Pékin (Chine), au directeur général de la Société national d’électricité (SNEL).
Cette offre entre dans le cadre de la coopération bilatérale entre la Chine et la République démocratique du Congo.
A l’issue des travaux, le barrage d’Inga récupérera 510 mégawatts.
Cette énergie permettra à la SNEL d’améliorer sa desserte en électricité dans le pays.
Les travaux débuteront d’ici deux mois et vont durer deux ans, selon le directeur général intérimaire de la SNEL, Teddy Lwamba.
La contrepartie du gouvernement congolais dans ce projet est de plus de 32 millions d’euros, soit 15% du cout global.
CNEEC, qui apporte les 85% remboursables, est une filiale du groupe CMOC, actionnaire majoritaire de Tenke Fungurume Mining.
CMOC financera également, à hauteur de 610 millions de dollars américains, la construction d’un barrage hybride hydro-solaire d’une puissance de 638 mégawatts dans le bassin du fleuve Lualaba, en vue d’améliorer la desserte des zones minières du Sud de la RDC.