Les violences sexuelles sont une réalité courante à Uvira (Sud-Kivu), indique Christian Mwanza, avocat au barreau du Sud-Kivu et consultant responsable du volet juridique de l’ONG UMBRELLA. Parmi les causes de ces violences, il cite notamment l’ignorance et la pauvreté.
Christian Mwanza commente ainsi les conclusions du tribunal de grande instance d’Uvira, qui a clôturé le weekend dernier ses audiences en chambre foraine à Baraka/Fizi.
Au total, onze prévenus poursuivis pour meurtre et dix autres, pour viol d’enfants, ont été condamnés et soumis au paiement des dommages et intérêts aux victimes. Le tribunal a acquitté quatre prévenus, faute de preuves. Ces derniers étaient poursuivis pour viol d’enfant et tentative de viol.
Ces audiences ont été organisée dans le cadre du projet de prévention et réponse aux cas de violences sexuelles et basées sur le genre en RDC. L’ONG UMBRELLA qui accompagne ce projet.
Christian Mwanza répond aux questions de Fiston Ngoma, qui l’a rencontré à Baraka :
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