Plus de quatorze mille élèves finalistes du secondaire prennent part depuis lundi 8 mai aux épreuves hors session de l’examen d’Etat dans la province de l’Equateur. Ces épreuves vont se poursuivre jusqu’au 20 mai.
Outre la dissertation au premier jour, les candidats vont ensuite passer les épreuves traditionnelles de chaque option le mardi 9 mai. Il y a aussi les épreuves orales de Français, qui vont se passer à tour de rôle durant quatre jours, avant de boucler la série par l’épreuve de pratique professionnelle durant toute la semaine du 15 au 20 mai.
C’est le gouverneur de province, Dieudonné Boloko Bobo, qui a officiellement lancé les opérations au centre de l’Institut Frère Iloo de Mbandaka, en présence de la délégation nationale du ministère Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST).
Au cours de son adresse à l’assistance, il a exhorté les finalistes du secondaire à travailler dans la sérénité et à compter sur leurs propres efforts en vue de réussir. Car, a-t-il estimé, le diplôme se mérite. Il a, par la même occasion, recommandé aux organisateurs de bien encadrer les candidats, sans les frustrer. Dieudonné Boloko les a donc enjoints à lutter contre les antivaleurs, dont la corruption.
Le même message a été lancé lors de sa ronde de quelques centres d’Examen d'État à Mbandaka.
Aucune autorité n’a cependant évoqué l’édit provincial, qui accorde une dérogation pour le paiement des frais de participation aux candidats Peuples autochtones pygmées.
La province éducationnelle de l’EPST/Equateur I compte, au total, quatorze mille trois cent quarante-quatre candidats attendus, dont cinq mille sept cent quarante-cinq filles. Ils sont répartis en quarante-neuf centres de passation des épreuves de hors-session.