Les notables du territoire de Walikale au Nord-Kivu appellent la Société aurifère du Kivu et du Maniema (SAKIMA) de mettre en valeur les titres miniers, qui couvrent des milliers d’hectares de terre qu’elle détient dans ce territoire.
Ils parlent des titres gelés par la SAKIMA sans que les communautés locales en tirent profit.
Cette situation empêche l’exploitation de ces concessions par d’autres investisseurs qui pourraient contribuer au développement local de Walikale, a affirmé l'un deux, le député Kihangi Kiamwami :
« C’est depuis plus de 50 ans durant que la SAKIMA est détentrice d’autant des titres miniers dans le territoire de Walikale. Ces titres couvrent des milliers d’hectares de terre dans le territoire de Walikale. Cependant, ces concessions n’ont jamais été mises en valeur par la SAKIMA. Autant d’années durant, la communauté observe la SAKIMA détenir des titres qui ne servent absolument à rien à la communauté. Et, la SAKIMA empêche que d’autres investisseurs viennent, exploitent ces concessions, donnent du profit a la communauté, contribuent au développement local».
Ces notables sollicitent l’organisation d’un cadre d’échanges pour évaluer et mettre au clair cette situation. Ce dialogue permettra également de décider de l’avenir de ces concessions, espère Kihangi Kiamwami.
« Cela m’a poussé à saisir le directeur provincial de la SAKIMA, pour lui demander, de convoquer un cadre d’échanges. Parce que, nous n’allons pas observer encore plusieurs années, des titres être détenus, être gelés par la SAKIMA ; et que pendant ce temps, nos enfants souffrent, n’ont pas accès à l’éducation, aux soins de santé, il n’y a pas des routes, il n’y a pas d’électricité, pendant que nous avons des minerais qui sont gardés, enfouis par la SAKIMA », a poursuivi Prince Kihangi.
