Le médecin chef de zone de santé de Banalia(Tshopo), Dr Patrick Mbenga alerte les autorités provinciales sur la recrudescence des maladies d’origine hydrique dans sa juridiction sanitaire.
Selon lui, sur une population estimée à 177.800 habitants, seuls 24.824, soit 14% de la population totale, utilisent l’eau de quelques sources aménagées.
Ces dernières actuellement polluées sont à la base d’une grande ampleur des maladies d’origine hydrique, notamment la diarrhée.
« Toutes ces 4 sources sont polluées, contaminées, non réhabilitées, il y a même une source qui est à 2 mètres d’un cimetière, la population de Banalia centre consomme de l’eau qui est contaminée », a indiqué le médecin chef de zone de santé.
Il plaide pour la réhabilitation ne fût-ce que de ces sources afin de juguler ces maladies dans cette entité, située à 128 km au nord de Kisangani.
« Nous avons un projet de réhabilitation de ces quatre sources-là et de construction parce que la source qui est dans le cimetière, on ne peut pas accepter. Et c’est un projet qui coûte moins de 3000 USD, c’est 2950 USD à peu près et avec ça on pourra avec la communauté travailler ensemble pour essayer de construire les sources. Tenez ça, ça va juste aider autour de 14 % de la population », a expliqué Dr Patrick Mbenga.
Il compte sur la bonne volonté de tous les membres de la communauté pour faire aboutir ce projet:
« Je lance une alerte et je sais qu’il y a les responsables politico administratifs et les natifs et les élus de Banalia, toute personne qui pourra être intéressée par ce problème de santé pour que nous puissions nous mettre ensemble afin de le résoudre parce que c’est une zone de santé très fragile avec à peu près 300 carrières, ça nécessite vraiment de l’attention ».