Les Organisations de la société civile ainsi que les médias de la province de Tshopo réfléchissent, depuis mercredi 19 avril à Kisangani, sur le mécanisme de relance de la justice transitionnelle.
Parmi les points évoqués figurent la question de réparation et d’indemnisation des victimes des guerres et des graves violations des droits de l’homme en RDC.
Pendant ce temps, les membres de l’Association des victimes des guerres, notamment celle de 2000 à Kisangani continuent de réclamer leur indemnisation et réparation des préjudices subis pendant les différentes guerres enregistrées dans cette province.
En début de cette année, le ministre des Affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale, Modeste Muting avait annoncé une assistance de plus de 500 000 USD pour les victimes des atrocités de Kamuina Nsapu, au Kasaï-Central. Le ministre Modeste Mutinga avait déclaré que les fonds étaient déjà disponibles.
Question :
-Que pensez-vous de l’initiative de la société civile de la Tshopo sur la question de réparation et d’indemnisation des victimes des guerres et des graves violations des droits de l’homme en RDC ?
Invités :
-Joseph Khasa Mabika, avocat au barreau du Kongo-Central. Il est conseiller en Justice Transitionnelle au sein du ministère des Droits humains.
-Dismas Kitenge, président du Groupe Lotus, une ONG de défense des droits de l’homme basée à Kisangani. Il est aussi vice-président honoraire de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH).
-Dominique Kambala, ancien Bâtonnier du Barreau du Kasaï- Central. Il est rapporteur de la Commission provinciale Vérité Justice et Réconciliation dans cette même province. Il est également Directeur général de l’ONGD dénommée Société congolaise pour l'Etat de droit.
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