L’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans la troisième aire opérationnelle s’est officiellement clôturée le 11 avril dernier. Cependant, la CENI a accordé quelques jours de plus à tous les requérants qui détiennent des jetons.
Pendant ce temps, quatre leaders de l’opposition, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Augustin Matata, ont exigé l’audit externe de cette opération. Ils ont fait cette déclaration au cours d’une réunion le vendredi 14 avril à Lubumbashi (Haut-Katanga)
Ces leaders estiment que cet audit doit être organiser en vue de doter le pays d'un fichier électoral fiable, intègre reflétant la réalité démographique de chaque circonscription électorale.
De leur côté, les notables des territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi, dans la province du Nord-Kivu, réunis jeudi 13 avril à Goma, ont recommandé à la CENI et au gouvernement d’organiser les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans leurs entités affectées par la guerre.
D’après eux, on ne peut pas avancer avec le processus d’enrôlement sans qu’on ne puisse pas prendre en compte, les trois territoires et une partie du territoire de Nyiragongo. Ça rendrait illégitime ceux qui seront élus à l’issus des élections, sans ces territoires.
-Quel bilan dresser de l’opération d’enrôlement 4 mois après son lancement ?
Invités :
-Joseph Senda, directeur des opérations à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
-Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa, député national élu de Goma au Nord-Kivu et secrétaire général adjoint de l’Ecidé, parti membre de la coalition Lamuka. Il est membre de la commission Défense et sécurité à l’Assemblée nationale.
-Luc Lutala, Analyste Politique et Électoral. Il est chargé de communication de la Synergie des missions d’observation citoyenne des élections (SYMOCEL).
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