Un retour timide des populations déplacées est observé, depuis lundi 13 mars, dans certains villages dégarnis, il y a quelques jours, par le M23 à Rutshuru et Masisi (Nord-Kivu).
Des sources locales l’ont affirmé ce jeudi 16 mars à Radio Okapi.
Selon les mêmes sources, ces populations sont victimes des tracasseries des groupes armés locaux qui ont investi ces villages.
Il s’agit notamment de localités de Mutanda, de Birundule et de Kirima, dans la chefferie de Bwito, récupérés par les FARDC mais on y signale aussi la présence des groupes armés Mai-Mai et Nyatura.
Ces miliciens armés se livrent à des actes d’extorsions, d’arrestations arbitraires et font payer des taxes illégales aux populations civiles.
D’après des sources locales, ces groupes armés arrêtent certains civils qu’ils accusent d’avoir collaboré avec les rebelles du M23 pendant leur occupation.
Ils ont également pillé le petit bétail appartenant aux populations civiles dans l’agglomération de Mwesso.
Par ailleurs, dans les zones des combats, une accalmie est toujours constatée, depuis lundi dernier, autour de Sake.
Hormis quelques tirs entendus, à une dizaine de KM de Sake, autour de Karuba, la nuit de mardi à mercredi, le calme persiste dans ces collines où les rebelles ont dégagé leurs troupes entre dimanche et lundi derniers.
Jusqu’à ce jeudi 16 mars, aucune précision n’était fournie sur le déploiement des troupes de l’EAC notamment le contingent burundais sur l’axe Sake-Kilolirwe-Kitshanga.