Des chauffeurs œuvrant dans le secteur du transport en commun à Kinshasa ont observé ce lundi 13 mars un mouvement de grève pour s’opposer à la nouvelle grille qui détermine le prix de la course à payer dans le transport en commun.
De nombreuses personnes sont restées longtemps dans les arrêts de bus dans l’espoir d’attraper un moyen de transport. Mais en vain. D’autres ont carrément fait le pied pour atteindre leur lieu d’activité ou de rendez-vous.
C’est la conséquence d’un mécontentement observé du côté des chauffeurs transporteurs. Ces derniers refusent en effet d’appliquer la nouvelle grille tarifaire qui fixe le prix de la course dans la capitale.
Certains Kinois ont été surpris ce matin. Ceux qui avaient la chance d’attraper un taxi devraient débourser 1000 francs congolais avant de prendre place à bord, alors que le prix exigé par l’autorité est 700 francs congolais. Les passagers, eux, se plaignent.
De leur côté, les transporteurs estiment que la tarification de l’Hôtel de ville n’est pas réaliste.
L’après-midi, la situation de transport en commun dans la capitale s’est nettement améliorée, du moins dans la partie Ouest visitée les reporters de Radio Okapi.
La commission tarifaire se réunit d’urgence pour « corriger les erreurs commises », renseigne un membre de l’Association des chauffeurs du Congo, (ACCO).
La commission tarifaire du transport en commun est une structure regroupant l’Hôtel de ville de Kinshasa et l’ACCO. Elle se réunit, en principe, pour un réajustement du prix du transport quand celui de l’essence augmente d’au moins 10%.