Le torchon brûle, depuis le dimanche 26 février à Mbandaka, au sein du secrétariat exécutif du Parti de l’Unité Nationale (PUNA) dans l’Equateur.
Trois mois seulement après la mise sur pied, par le directoire national, d’un nouveau Président exécutif provincial, celui-ci a été désavoué.
La base l’accuse d’avoir plutôt plongé le parti dans la léthargie : pas de réunion, pas de bureau de siège. Mais aussi les militants lui reprochent son incompatibilité à gérer à la fois une ong humanitaire et une formation politique. Ils exigent son remplacement soit que, la hiérarchie autorise une élection par la base. Parmi les membres mécontents du PUNA, le conseiller en charge de la pêche et élevage Aristote Andia.
« Nous déplorons la mégestion du nouveau comité installé il y a trois mois. Depuis son installation, il n’y a aucune réunion tenue. Mais, aussi et surtout, ils ont perdu même le siège du parti. Nous constatons qu’il y a léthargie des activités du parti au niveau provincial. Aussi, notre président provincial exécutif, c’est un humanitaire. Il y a incompatibilité entre ses actions humanitaires et du parti. Chaque fois, n’est pas disponible pour les activités du parti. Le parti n’est pas visible au niveau provincial. Raison pour laquelle, nous militants, nous nous sommes levés pour déplorer ce comportement et demander son départ »
Le Président exécutif provincial incriminé a rejeté en bloc ces accusations. Pour Jean-Marie Alalu, le PUNA est opérationnel à Mbandaka et de nouveaux membres font leur adhésion. Il qualifie plutôt leur déclaration de manœuvre visant à quitter le parti afin d’aller chercher argent et positionnement ailleurs.