Présence de dioxyde de carbone toxique à Goma : l’OVG sensibilise la communauté

Le volcan Nyiragongo, l’un des plus actifs de la région des Grands-Lacs, est entré en éruption samedi 22 mai. Photo MONUSCO/Myriam Asmani

Après la mort par asphyxie d’au moins 4 personnes dont des déplacés de guerre en début du mois de février courant à l’ouest de la ville de Goma au Nord-Kivu, à cause d’un gaz contenant du dioxyde de carbone toxique, l’Observatoire volcanologique de Goma (OVG), appelle la population à la prudence.

L’OVG sensibilise également sur les signes environnementaux pouvant indiquer qu’on se trouve à proximité du Mazuku [terme utilisé par la population de Goma pour désigner les endroits où l’on trouve une grande concentration de dioxyde de carbone toxique], étant donné que les panneaux qui démarquaient les zones affectées par ce gaz ont été détruits et n’ont pas encore été remplacés.

 

Parmi ces signes environnementaux, le chef du département de Géochimie et Environnement au sein de l’OVG,  Mattieu Yalire cite une végétation caractéristique comme le papyrus, la présence de petits animaux morts comme des lézards, des crapauds, des grenouilles voire d’animaux un peu plus grands comme des chiens.

 

Mattieu Yalire s’entretient avec Bernardin Nyangi :

Le département de Géochimie et Environnement de l’OVG travaille sur les zones de Mazuku depuis 2003. Ces zones s’étendent de Gisenyi, au Rwanda, jusqu’à Sake, passant par les quartiers Le Volcan, Himbi, Kyeshero et Lac Vert au niveau de la ville de Goma.

 

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