La société civile de Bandundu (Kwilu), sollicite une autre prolongation de l'opération d'identification et d'enrôlement des électeurs. Depuis le début de cette opération d'identification, dans la première aire opérationnelle, la province du Kwilu a enregistré au moins 1.683.006 personnes enrôlées soit 55, 95%, sur 2.828.414 personnes attendues. Des chiffres rendus publics depuis le 7 février en cours par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Pour le président de la société civile de la ville de Bandundu, Dieudonné Nzimbu, au regard de ces statistiques, l'écart est sensiblement considérable entre les enrôlés et les attendus, alors que l’opération s’achève le 17 février.
« Selon les statistiques présentées par la CENI, le nombre d’électeurs attendus jusqu’à ce jour, au vu du nombre d’électeurs enrôlés, il y a un écart considérable. Dans un mois et deux semaines, les centres d’inscriptions n’ont enrôlé que 55 % par rapport au 100% attendus. L’écart ou la différence est de 45 %. On se pose de la question de savoir, est-ce que dans une semaine, la CENI sera-elle à mesure d’enrôler les 45% restants d’électeurs ? Je pense que non ! », argumente Dieudonné Nzimbu.
D’où cet appel aux responsables de la CENI :
« Au regard de tout ce qui se passe sur le terrain, c’est tout à fait impossible. Donc, il est question pour la CENI maintenant de revoir comment compléter les 45 % qui restent parce que, pour enrôler les 55%, la CENI a pratiquement pris un mois et deux semaines. Et pour les 45% qui restent aussi, il est pratiquement possible qu’elle ajoute un mois pour que nous arrivions à atteindre le nombre tel qu’elle-même avait prévu », a poursuivi Dieudonné Nzimbu.