Des centaines de familles de déplacés de Kithsanga vivent, depuis quatre jours, dans des conditions difficiles dans l’agglomération de Mwesso, leur lieu de refuge.
Elles ont fui après la chute de leur cité entre les mains des rebelles du M23.
Des sources locales renseignent que ces déplacés ont pris d’assaut des écoles, églises et le stade Bilombe de Mweso.
Certains sont hébergés dans des familles d’accueil alors que d’autres passent nuit à la belle étoile, affirment une autorité administrative à Mweso.
Ils n’ont pas accès à l’eau potable, ni à manger et non plus de toilettes non plus de soins médicaux.
C’est dans ce cadre que ces déplacés sollicitent l’intervention urgente du gouvernement et ses partenaires en leur faveur.
Dans ces conditions difficiles, cinq cas de maladies diarrhéiques sont déjà enregistrés parmi les enfants déplacés.
MSF, l’ONG Action contre la Faim (ACF) et les relais communautaires sensibilisent pour le respect des règles d’hygiène dans ces lieux publics.
La situation de précarité est identique pour les déplacés ayant fui vers Kalembe, Kashuga, Muhongozi et Pinga.
Par ailleurs, le contingent des casques bleu de la MONUSCO basé à Kitshanga apporte son appui en protection, en logistique et en eau à des dizaines de ménages y ont trouvé.
C’est depuis jeudi dernier que les rebelles du M23 et leurs alliés du Rwanda occupent la cité de Kitshanga après les combats ayant jeté des milliers de personnes sur le chemin d’exil.