Le Cadre de concertation de la société civile de la société civile du Kwango fait état de la rareté de plusieurs produits manufacturés, notamment l'essence, dans la cité de Kasongo-Lunda, chef-lieu du territoire du même nom, dans la province du Kwango. Du coup, les prix de ces produits ont augmenté, fait remarquer la même source.
Ce sont les conséquences économiques de la coupure en deux, depuis plus de deux semaines, de la route nationale numéro 16, dans son tronçon compris entre Kasongo-Lunda et Popokabaka, juste à l’entrée de Kasongo-Lunda. Cette route relie aussi cette cité à la ville de Kinshasa, en passant par Kikwit et Kenge.
La société civile de cette province sollicite l’intervention tant du gouvernement central que provincial pour dégager le passage.
La hausse de prix des produits manufacturés s’observe dans presque tous les centres de négoce de la cité de Kasongo-Lunda.
Par exemple, un litre d’essence qui se vendait 4.500 francs congolais (2,25USD) revient aujourd’hui à 7.000 francs congolais (3, 5USD). Du coup, une course de taxi moto est passée de 1.000 francs congolais (0,5 USD0 à 2.000 francs congolais (1USD)
Une barre du savon clé d’or est passé de 1 400 à 2.000 francs congolais, un savon Monganga se vend maintenant à 800 francs congolais au lieu de 400 FC, un savon Le coq est passé de 700 à 1.000 FC. Un verre de sucre qui se vendait à 500 FC, s’achète aujourd’hui à 1 000 FC et le verre de sel est passé de 500 à 800 FC.
D’après le premier vice-président de la société civile du Kwango, Symphorien Kwengocela, fait deux semaines que la RN 16 est coupée à l’entrée de Kasongo-Lunda, mais aucune solution n’est envisagée jusqu’à présent.
Selon Symphorien Kwengo, la dégradation de la route est à la base de l’augmentation des prix. Il plaide pour une solution idoine :
« La conséquence logique comme vous pouvez l’imaginez, c’est la rareté des produits manufacturés. Les produits qui proviennent de Kinshasa deviennent beaucoup plus chers sur la ville de Kasongo-Lunda, faute des véhicules. Les véhicules n’entrent pas à la suite de la dégradation de cet axe routier, qui est coupée en deux depuis deux semaines et sans solution. C’est ça le problème. Voilà pourquoi nous sollicitons une urgente intervention du pouvoir national et provincial pour dégager la voix qui est bloquée ».
Il se pose également un problème d’évacuation des produits agricoles vers les centres de consommation, a affirmé Symphorien Kwengo.