Au moins quatre personnes ont été tuées par balles en l’espace d’une semaine, dans la ville de Kisangani (Tshopo).
Les deux derniers cas en date remontent à la nuit de jeudi 19 janvier courant.
Deux personnes (une jeune fille et un garçon) ont été tués par balles aux blocs Motumbe dans la commune Makiso et à Matete, dans la commune Mangobo entre 21 et 22 heures alors qu'ils exerçaient leurs activités.
La première vendait dans sa boutique et le second était un changeur de monnaie.
Dans la nuit de jeudi, un journaliste a échappé de juste à la mort après avoir été copieusement molesté.
Il a été aussi grièvement blessé par machette.
L’incident s’est produit non loin du commissariat urbain de la police.
La police nationale congolaise dit suivre de près cette situation et confirme l’arrestation d'une dizaine de suspects.
Pour sa part, la société civile appelle à l'intervention des autorités compétentes pour faire face à cette insécurité :
« On a tiré à bout portant sur un jeune homme, un cambiste qui faisait ses affaires à 21 heures. C’est ce que nous déplorons dans la ville de Kisangani. Nous n’avons pas cette habitude de l’insécurité. Vraiment, ça commence à prendre de l’ampleur. Nous voulons que les autorités de la place puissent prendre leurs responsabilités en vue d’éradiquer cette situation, nous voulons la paix dans notre ville de Kisangani », a déclaré un membre de la société civile.
Certains bandits communément appelés « Kuluna », munis d’armes, se comptent également parmi les supposés auteurs des crimes.
Ils extorquent et pillent les biens des victimes avant de commettre leurs forfaits.
Le commandant urbain de la police affirme avoir arrêté une dizaine de suspects et les enquêtes sont en cours.
