Le parti politique Ensemble pour la République a exigé, jeudi 19 janvier, la tenue des élections générales dans le délai constitutionnel.
Ce parti de Moïse Katumbi l’a rappelé à l’issue de la réunion de son bureau politique tenue à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga.
« Ensemble pour la République dit non au glissement quel qu’en soit le prix. La durée constitutionnelle des mandats électifs n’est pas une question négociable. Pas une minute de plus ne sera accordée à ceux dont le mandat arrive à terme en décembre 2023 », a dit Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi.
Il a lancé une mise en garde contre le président de la CENI qui, selon lui, veut délibérément saborder le respect du processus électoral au regard de l’opacité du processus d’enrôlement.
Pour Ensemble pour la République, Denis Kadima sera tenu responsable du chaos électoral qui se prépare et devra en répondre.
Ensemble pour la République met en outre en garde le gouvernement à qui incombe l’obligation constitutionnelle de respecter le délai des élections à venir.
Moise Katumbi président de « Ensemble pour la république » encourage ses membres à se faire enrôler massivement.
Au cours de sa réunion politique, Ensemble pour la République a passé en revue plusieurs sujets dont la montée des discours haineux de certaines personnalités publiques.
Il a aussi fustigé et déploré les tueries enregistrées dans l’Est du pays.
La police nationale a étouffé, jeudi à Lubumbashi, la marche d’Ensemble pour la République qui voulait dénoncer les messages de haine dont son président est victime
Selon les autorités policières, cette manifestation n’a pas été autorisée par l’autorité urbaine de Lubumbashi.