La police nationale a réprimé, mercredi 18 janvier, la marche contre la force de l’EAC et l’arrivée des troupes sud-soudanaises à Goma (Nord-Kivu).
Cette manifestation a été organisée par les mouvements citoyens et autres groupes de pression de la ville de Goma.
Des sources sur place renseignent que la police a relâché huit personnes dont deux journalistes, après trois heures de détention au bureau de l’Inspection provinciale de la police.
Les forces de l’ordre reprochent à ces journalistes d’avoir couvert une manifestation interdite et aux militants de n’avoir pas respecté la décision de l’autorité urbaine, interdisant cette marche.
A travers cette manifestation, les organisateurs ont également voulu protester contre l'occupation de plusieurs localités des territoires de Rutshuru et Nyiragongo par le M23.
Ces rebelles avaient, selon le communiqué final du mini-sommet des chefs d’État de l’EAC tenu à Luanda (en Angola), jusqu’au 15 janvier courant pour libérer les zones qu'ils occupent dans les territoires de Rutshuru et de Nyiragongo.
Question :
-Comment analyser cette situation ?
Invités :
-Marion Ngavo, président de la Coordination urbaine de la société civile, ville de Goma (Nord-Kivu).
-Martin Ziakwau, docteur en relations internationales et professeur d’Universités. Il est chercheur sur les dynamiques sécuritaires dans l’Est de la RDC. Il est auteur de l’ouvrage "Accord-cadre d’Addis-Abeba, portée et incidence sur la RDC".
-Eliora Henzler, coordonnatrice du Baromètre sécuritaire du Kivu.
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