Le bilan des tueries de Nyamamba et Mbogi dans la province de l’Ituri, le vendredi dernier est revu à hausse. Il passe de 13 à 31 personnes tuées, pour la plupart à l’arme blanche, par les miliciens de CODECO dans ces entités situées au bord du Lac Albert.
Les corps de ces habitants ont été inhumés dimanche 15 janvier par un groupe de jeunes, après le déploiement depuis le week-end des militaires FARDC dans la zone. Une présence de l’armée qui a permis à de nombreux autres civils qui avaient fui en brousse après cette attaque, de sortir de leur cachette.
Parmi les 31 personnes figurent 23 personnes tuées à Nyamamba et 7 à Mbogi dont trois femmes. L’une d’elles était enceinte, affirment les sources locales.
Trente corps ont été inhumés sur le lieu par un groupe de jeunes partis de Tchomia. La dépouille d’une victime a été récupérée par sa famille pour être inhumée dans le territoire de Mahagi.
D’autres personnes blessées sont toujours à l’hôpital où elles sont soignées, rapporte Bimbona Atwoki, président des jeunes de Tchmia qui revient de la zone.
Pour l’heure, un calme précaire règne dans la zone. Mais les habitants de plusieurs villages situés sur le littoral du Lac Albert ont quitté la zone.
Certains ont trouvé refuge à Tchomia et Kasenyi alors que d’autres ont carrément traversé la frontière à bord des embarcations pour se rendre Ouganda, renseignent des sources de la société civile.