Le rapport de l'Inspection générale des finances (IGF), notamment sur l'entreprise congolaise Cominière (qui exploite les ressources minières dans la province du Tanganyika), parle « du bradage d'un patrimoine et des ressources minières de la RDC » Et selon l'IGF, il y aurait aussi des complicités gouvernementales dans ce dossier. Les avis sont donc partages à ce sujet au sein de l’opinion. Si certains soutiennent les dénonciations de l’IGF, d’autres cependant l'accusent d’avoir des intérêts personnels dans ce dossier.
Mills Tshibangu, journaliste qui dit suivre de près ce dossier, dénonce le ton utilisé par le patron actuel de l'GF, indexant le ministère du Portefeuille. Le journaliste considère que l'Inspecteur général des finances lui-même a des intérêts personnels dans le dossier Cominiere :
« Comment M. Alingeti peut faire une conférence de presse qui est relayée a temps réel en Australie sur le site prive de AVZ? Comment aujourd’hui Alingeti parle en bien sur les médias de AVZ, une société en conflit direct avec l’Etat congolais. »
De son côté, la Ligue congolaise anticorruption (LICOCO) soutient totalement les conclusions de l’IGF.
« Nous avons des lettres. Moi, je peux vous produire des lettres que la ministre a écrites. Deuxièmement, il y avait une étude sur laquelle l’IGF s’est basée, une étude faite par des cabinets internationaux. Cominiere, connaissant cette étude, n’a pas tenu compte de cette étude et ont vendu à trois millions. C’est ça le bradage dont on les accuse. Ils ne peuvent pas récuser », estime Ernest Mpararo, président de la LICOCO.
Le rapport de IGF est déjà public. « Et seules les conclusions de la justice nous fourniront l'avis définitif », a-t-il poursuivi.
Tous les efforts déployés par Radio Okapi pour avoir la réaction de l’Inspection générale des Finances n’ont pas abouti.