RDC : Martin Fayulu, Matata Ponyo et Denis Mukwege exigent la « reconstitution de la CENI et de la Cour constitutionnelle »

 

Martin Fayulu, Matata Ponyo et Denis Mukwege exigent la « reconstitution de la CENI et de la Cour constitutionnelle, l’arrêt de l’instrumentalisation de la justice contre les candidats président notamment dans l’affaire Matata mais aussi la levée de l’état de siège dans le Nord-Kivu et l’Ituri.

Dans une déclaration commune signée ce lundi 26 décembre, les trois personnalités politiques et de la société civile, se disent  « vivement préoccupées pour la RDC qui vit l'un des moments les plus sombres de son existence ».

Ces trois leaders invitent la nation « à se réveiller et à prendre ses responsabilités pour ne pas être témoin et complice de l’émiettement ou la balkanisation de la RDC » à la suite, selon eux, de « l’irresponsabilité du régime en place ».

D’après Martin Fayulu, Denis Mukwege et Matata Ponyo, « le régime Tshisekedi viole chaque jour la Constitution et sacrifie ainsi l’intérêt général sur l’autel d’intérêts particuliers, mettant à mal la moralité publique en privilégiant le recours à la corruption, le détournement des deniers publics, le clientélisme, le tribalisme et le népotisme ».

Ces personnalités expriment leur profonde inquiétude sur le caractère « non-inclusif » du processus électoral et condamnent fermement les violations systématiques des libertés publiques garanties par la constitution.

Pour eux, le dernier arrêt rendu par la Cour constitutionnelle dans le dossier du Sénateur Matata, « en violation de l’article 168 de la Constitution », en témoigne à suffisance.

Fayulu, Matata et Mukwege s’engagent donc « à ne faire passer aucune forfaiture électorale en 2023 et à assurer la mobilisation du peuple congolais pour sauver la RDC en danger ».

C'est pourquoi, les trois leaders exigent, entre autres, la sécurisation des élections, notamment au Nord et Sud-Kivu, en Ituri,  au Maï Ndombe et au Kwilu; la recomposition immédiate de la CENI et de la Cour constitutionnelle ainsi que le consensus autour de la loi électorale, des centres d’inscription d’électeurs et du calendrier électoral.

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