Kinshasa : les sinistrés de la pluie à Kimwenza redoutent la disparition de leur quartier à cause de l’érosion

Les sinistrés de la pluie du 13 décembre à Kimwenza, dans la commune de Mont-Ngafula(Kinshasa), ont alerté, samedi 24 décembre, sur le risque de la disparition de leur quartier à la moindre prochaine pluie. C’était lors d’un dialogue entre les parties prenantes impliquées dans le processus de la gestion anti érosive à  Kimwenza, initié par l’Université Loyola du Congo.

Pour l’expert du projet Kin Elenda, Salomon Mampeta Wabasa, il était question de lever un malentendu sur ces travaux anti érosifs:

« Il y avait plus ou moins 575 mètres qui devraient être arrangés, mais les Chinois n’auraient pris en charge que 75 mètres. C’est ce qui fait qu’ils n’ont pas su contenir les eaux de pluie qui sont venues, ces eaux ont continué à éroder les flancs. Et beaucoup de maisons et beaucoup d’autres investissements sont partis ».

Les sinistrés, une cinquantaine des familles, pensent qu’il faut vite agir.

« Nous demandons aux autorités de voir comment on peut nous aider, de remplir le ravin, avec le sable, de l’avenue Lomela, sur l’arrêt Bambou jusqu’à la petite rivière qui est là. Parce que ça touche maintenant d’autres avenues qui sont aux alentours, comme l’avenue Kamanyola, et l’avenue Bumba. Moi-même je suis victime, d’une maison qui est menacée. Les uns sont partis et ont laissé leur maison. Les autres dorment à la belle étoile », a expliqué un habitant de KImwenza.

 Pour le responsable du projet Kin Elenda, il faut poursuivre le plaidoyer :

« Nous allons essayer de conjuguer les efforts ensemble, pour atteindre les instances qui sont concernées. Nous allons nous arrêter notamment dans la mise en œuvre des bassins de rétention à la cité, mais aussi nous allons essayer de mobiliser la communauté afin que la population comprenne la démarche des réponses à donner qui sont basées sur la nature, dans le cadre de la gestion anti érosive ».

Cette entreprise, il entend l’accomplir avec le concours d’autres acteurs, notamment l’OVD et les entreprises chinoises impliquées.

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