Huit cas de justice populaire ont été enregistrés en deux mois dans la ville de Goma.
Le président de la société civile ville de Goma, Marion Nghavo, a livré ces chiffres, jeudi 22 décembre, dans une rencontre avec les responsables de quartiers, de la police, de l’armée, de la jeunesse et des habitants.
A l’occasion, il a insisté sur l’importance de rester vigilant et aux aguets pour dénicher les malfaiteurs quelle que soit leur nature, et collaborer avec les services spécialisés.
Le dernier cas de ces justices populaires s’est déroulé moins d’une semaine au quartier Mabanga dans le Karisimbi.
Marion Nghavo appelle les autorités locales, la police ainsi que la population de quartiers concernés au respect des principes légaux.
Il s’insurge contre ce phénomène qui prend de l’ascenseur dans la ville de Goma.
« La société civile ville de Goma qui déplore ces exactions perpétrées par la jeunesse, leur demande de respecter la procédure normale, qui exige que toute personne soupçonnée ou présumée bandit, voleur ou kidnappeur soit emmenée auprès des autorités compétentes, et / ou devant la police et les juridictions pouvant établir sa culpabilité », a indiqué le président de la société civile de Goma.
Marion Nghavo explique que la justice populaire est réprimée par la loi. Et que nul n’est coupable s’il n’a pas été entendu ou jugé coupable.