Plus de cinq cents femmes de la partie Ouest de Kinshasa ont été sensibilisées, jeudi 22 décembre dans le quartier Mbudi de la commune de Mont-Ngafula, sur l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs qui débute ce samedi 24 décembre dans dix provinces de la RDC.
Cette activité a été organisée par les ONG féminines « Les engagés » et « Mwasi Bomoko » en collaboration avec le Secrétariat exécutif provincial de la Commission électorale nationale indépendante(CENI)/Kinshasa.
Ces femmes des différentes catégories ont été sensibilisées à s’enrôler massivement. Elles ont été informées sur l’heure, l’importance, la procédure et le temps d’enrôlement. Enthousiastes, ces femmes se disent prêtes à aller s’enrôler et à sensibiliser leurs familles.
« C’est notre pays, comme l’enrôlement commence le 24, nous allons nous mobiliser pour aller nous enrôler. A Kinshasa, c’est seulement pour un mois, nous devons fournir l’effort pour aller aux centres d’enrôlement, c’est comme quelqu’un qui va chercher l’argent à la banque. Les mamans, ne négligez pas en disant par exemple, je vais vendre les légumes et puis c’est le dernier jour que vous allez nombreuses et vous demandez que la CENI prolonge l’opération, non ! Toutes les mamans, nous devons nous hâter pour nous enrôler. Moi par exemple, je vais aller avec mon mari, mes enfants et même mon grand-père de 102 ans. Oui, il va s’enrôler, parce que c’est un congolais », a indiqué l’une des femmes sensibilisées.
Tout en reconnaissant la force des femmes dans son entité, la Secrétaire exécutive provinciale de la CENI à Kinshasa, se dit satisfaite de cette sensibilisation :
« C’est vraiment une grande opportunité pour nous, à la veille du lancement de l’opération de l’enrôlement ici à Kinshasa qu’on puisse rencontrer cette grande foule des femmes qui sont vraiment majoritaires dans notre électorat et leur parler de comment le processus va se dérouler. Il y a des mesures discriminatoires qui sont reconnues légalement par notre constitution, par notre loi électorale pour les femmes enceintes et les femmes qui ont des bébés, mais aussi les personnes vivant avec handicap. Cette catégorie des personnes, dès qu’elles arrivent dans un centre d’inscription, on leur donne toujours priorité. On ne peut pas les faire trop attendre sur la file d’entente ».
La même activité va se poursuivre ce vendredi 23 décembre dans la partie Est de Kinshasa, affirment les organisatrices.