La population du territoire de Niangara (Haut-Uele) se dit préoccupée par retard manifeste du début de l’exécution du programme gouvernemental de 145 territoires dans leur entité. Le début des travaux est annoncé depuis trois mois, mais rien n’est fait jusque-là, constate la société civile de ce territoire.
Lors de sa réunion tenue samedi 17 décembre, la coordination de la société civile du Congo à Niangara a exigé du gouvernement congolais des éclaircissements sur la non-implémentation de ce programme dans cette entité.
La société civile de Niangara s’inquiète du fait que le chronogramme de ce programme de 145 territoires stipule qu’actuellement, le programme devrait être déjà à la fin de sa première phase d’exécution dans ce territoire.
Cependant, rien n’est fait sur le terrain, comme l’indique Dieudonné Bombe wa Bombe président de cette organisation citoyenne :
« Il est vrai que dans certains territoires les travaux ont commencé et dans d’autres pas encore totalement. Donc ce n’est pas une particularité de Niangara. Ça dépend de l’agence d’exécution, c’est dû au fait que certaines agences se sont pris un peu en retard par rapport aux procédures… »
Contacté par Radio Okapi, le conseiller financier du chef de l’Etat chargé de mobilisation pour ce programme, Justin Bendesana, appelle la société civile de Niangara au calme. Certaines agences d’exécution sélectionnées, affirme-t-il, continuent encore à remplir des formalités avant de se lancer sur terrain.
« Vu le délai qu’on a programmé, ce n'est pas bénéfique pour le territoire de Niangara. Il faut qu’on nous spécifie, qu’on nous détermine les entreprises sélectionnées et leurs adresses qu’on sache où s’est limité le projet… », a ajouté Justin Bendesana.
La mise en œuvre de ce programme a déjà commencé dans d’autres territoires voisins notamment Dungu, Faradje et Watsa, selon la coordination de la société civile de Niangara.