Le Président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo participe à l'ouverture de la Biennale de Luanda en Angola, un forum panafricain organisé chaque deux ans pour promouvoir la culture de la paix. Le 27 novembre 2021. <br />Cellule de la communication de la présidence." />
Les rebelles du M23 sont sommés de cesser des attaques contre les FARDC et la MONUSCO à partir du vendredi 25 novembre et de se retirer des positions qu’ils occupent.
« Si le M23 ne se retire pas, les chefs d’Etat de l’EAC pourront autoriser l’usage de la force », ont annoncé les participants au sommet du 23 novembre à Luanda (Angola) dans le communiqué final.
Le communiqué final demande aussi le respect absolu du prescrit des communiqués des conclaves des chefs d'État de l'EAC du 21 avril et du 20 juin 2022 (processus de Nairobi), de la feuille de route de Luanda du 6 juillet 2022 (processus de Luanda) et des conclusions de la réunion extraordinaire des chefs d'état-major généraux des forces armées de l'EAC (Bujumbura, 8 novembre 2022).
Les participants à cette réunion ont aussi exigé la cessation de tout soutien politico-militaire au M23 et à tous les autres groupes armés locaux et étrangers opérant dans l'Est de la RDC et la Région.
Ils ont aussi demandé le désarmement et le cantonnement du M23 en territoire congolais sous contrôle des FARDC, de la Force Régionale et du Mécanisme Ad Hoc de Vérification, avec la collaboration de la MONUSCO.
« Les chefs d'État ont demandé que les FARDC, la Force régionale et les chefs d'état-major général (CGS) de la Force régionale EAC, en collaboration avec la MONUSCO, étudient toutes les questions liées au désarmement et au cantonnement des éléments du M23 et leur soumettent des propositions à leur prochain mini-sommet », rapporte le communiqué final.
Les signataires du communiqué final ont aussi recommandé la reprise du dialogue Rwanda-RDC devant mener à la normalisation des relations diplomatiques.
Le sommet de Luanda s'est tenu sous la direction du président angolais Joao Lourenço. Les Président congolais Felix Antoine Tshisekedi, burundais Evariste Ndayishimiye aisni que l'ancien président kenyan, Uhuru Kenyatta ont aussi participé à cette réunion. Le rwandais Paul Kagame s'est fait représenter par Vincent Biruta, ministre des Affaires étrangères.
