Capitaine Anthony Mualushayi: « A Butembo, il y a des gens qui ne veulent pas de la présence des forces de l’ordre »


Dans la ville de Butembo, « il y a des gens qui ne veulent pas de la présence des forces de l’ordre », a affirmé le capitaine Anthony Mualushayi, porte-parole des opérations Sokola 1 Nord. Il l’a déclaré à la suite de l’assassinat d’un militaire la nuit du dimanche à lundi 21 novembre, dans l’un des quartiers de la ville de Butembo. 

Selon des témoins, des hommes armés attaquent fréquemment les forces de l’ordre.  

Pour éradiquer cette violence à l’égard de ses éléments, l’armée va désormais mettre en place le mécanisme pour renforcer la sécurité dans la ville.   

« Il est vrai que dans cette ville, il y a des gens qui ne veulent pas la présence des forces de l’ordre. Comme preuve : il y a même une délégation qui est arrivé à Kinshasa, il y a une délégation qui est arrivé à Goma et partout où la délégation passe, la seule chanson c’est que tous les policiers, tous les militaires doivent partir. Parmi les dizaines des cas que nous avons enregistrés, personne n’a condamné d’une façon rigoureuse et personne n’a appelé les Maï-Maï à déposer les armes. Tout le monde condamne l’armée », a indiqué le capitaine Antony Mualushayi. 

«  Ça montre vraiment qu’il y a un pourcentage élevé de complicité entre ce qui se passe entre leaders mais aussi la jeunesse qui est tellement manipulée », a-t-il ajouté. 

Depuis le début de cette année, plus de dix éléments de l’ordre et de renseignements ont déjà péri dans cette ville, tués par les hommes armés identifiés aux éléments Maï-Maï de différents groupes actifs dans la région. 

 « Il est vraiment grand temps que nous puissions renforcer les dispositifs sécuritaires dans la ville pour imposer la paix. Parce que l’intention de l’ennemi est que Beni et Butembo soient ingouvernables. Donc c’est ce que nous sommes en train de lutter pour que cela n’arrive pas », a ajouté le capitaine Antony Mualushayi. 

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