Des exactions des miliciens du groupe armé CODECO vendredi et ce samedi 19 novembre matin contre la population civile dans le territoire de Mahagi ont coûté la vie à deux personnes et font plusieurs blessés ainsi de centaines de maisons incendiées.
Selon la société civile/ forces vives du territoire de Mahagi, ce sont quatre villages situés à la périphérie du centre de négoce Wala qui ont été attaqués.
De nombreux habitants, dont les biens ont été emportés au cours de ces attaques, ont été contraints de quitter leurs villages.
La société civile demande aux services de sécurité d’intervenir à temps lorsque des alertes sont lancées par la population.
C’est depuis le jeudi dernier que des éléments de la milice CODECO font des va-et-vient dans le groupement Ruvinga, situé aux abords du Lac Albert, dans la chefferie de Mukambo.
Le président territorial de la société civile, Innocent Wabekudu, renseigne qu’au cours de leurs incursions, ces assaillants ont emporté plusieurs biens de la population, dont des poules, chèvres, porcs ainsi que des biens de ménage.
De jeudi à ce samedi matin, près de 400 habitations ont été incendiées, poursuit Innocent Wabekudu, qui cite les autorités coutumières locales.
Lors de ces attaques, deux personnes ont été abattues à la machette et plusieurs autres blessées qui ont acheminées à une structure médicale locale.
Une partie d’habitants a fui à Goma, Terrali ; alors qu’une autre a trouvé refuge dans une partie de Djukot, la chefferie voisine, selon la même source.
L’intervention des militaires a néanmoins permis de sauver des vies humaines.
Cependant, le président territorial de la société civile déplore que les alertes lancées préventivement par la population ne soient pas prises au sérieux par les services de sécurité.
Tous les efforts déployés par Radio Okapi pour avoir la réaction des autorités militaires n’ont pas abouti.
