Une accalmie s'observe ce samedi 19 novembre sur la ligne de front entre les forces armées de la RDC et les rebelles du M23 au Nord-Kivu, rapportent des sources de la société civile.
Les tirs ont cessé sur les terrains des combats au lendemain, non seulement, de la déclaration des États-Unis ainsi que des envoyés spéciaux des Grands Lacs de la Belgique, de la France et du Royaume-Uni condamnant « dans les termes les plus forts » l'avancée continue du M23, tout en appelant ces rebelles soutenus par le Rwanda à se retirer immédiatement des positions occupées en RDC. Mais aussi d’un communiqué de la Communauté d'Afrique de l'Est(EAC) annonçant que le président rwandais, Paul Kagame a accepté d’aider le facilitateur du processus de Nairobi Uhuru Kenyatta à obtenir le cessez-le-feu et le retrait du M23 des positions conquises.
Par ailleurs, dans un communiqué rendu public ce samedi, l’armée rwandaise affirme avoir abattu un militaire qu’elle croit appartenir à la Garde républicaine de la RDC, cette nuit à la frontière rwandaise, plus précisément à la « Petite barrière ».
Elle dit avoir saisi le Mécanisme conjoint de vérification qui est en train d’enquête sur cet incident. Du coté congolais, aucune réaction officielle n’est enregistrée jusqu’ici.