Les acteurs humanitaires ont noté, jeudi 17 novembre, qu’environ 280 000 personnes du Nord-Kivu ont abandonné, depuis mars dernier, leurs milieux vie à la suite des combats.
Selon eux, plus de 128 000 parmi ces déplacés sont installés dans le territoire de Nyiragongo.
La majorité de ces personnes squattent des écoles, des hôpitaux, des églises et autres sites improvisés, tandis que des milliers d’autres vivent dans des familles d’accueil.
Plus de 7 000 personnes ont trouvé refuge en Ouganda voisin.
Le ministre des Affaires sociales et Humanitaires, Modeste Mutinga a rapporté que l’aide humanitaire demeure cruciale pour la survie de ces personnes dont des milliers d’enfants :
« Le quotidien des personnes déplacées est très difficile malgré la réponse en cours par le Gouvernement congolais et les partenaires humanitaires. Des familles continuent d’affluer vers les environs de Goma. Pendant que le gouvernement est engagé à résoudre cette crise, il est urgent de trouver une solution à cette crise ».
Il a annoncé le projet de construction de sites appropriés pour l’accueil temporaire des déplacés qui continuent d’affluer vers Goma.
Modeste Mutinga a reconnu que des milliers de familles ont besoin d’abris, de protection, d’articles ménagers, d’aide alimentaire, de soins de santé, d’eau potable et d’infrastructures d’hygiène.
Dans ce contexte difficile où l’accès à l’ensemble de populations affectées demeure un défi majeur, les acteurs humanitaires apportent de l’aide dans toutes les zones accessibles et travaillent à atteindre le plus grand nombre de personnes.
Au cours des trois dernières semaines, des milliers de familles ont reçu de l’aide alimentaire et de l’eau potable ; des centres de santé ont été approvisionnés en médicaments ; des enfants séparés de leurs familles ont reçu de l’assistance.
Les familles d’accueil ont également besoin d’être soutenues.
