Les structures sanitaires du territoire de Mahagi (Ituri) ne sont pas équipées pour faire face à l’épidémie hémorragique d’Ebola, qui sévit en Ouganda, pays qui partage la frontière avec cette entité territoriale.
Le mouvement des populations, qui est intense entre les deux pays, n’est pas contrôlé dans plusieurs localités frontalières, où il n’y a pas de services de l’Etat, attestent les autorités sanitaires.
Cette situation augmente le risque de propagation de cette épidémie dans cette partie de la RDC.
Des dizaines de cas d’Ebola sont déjà enregistrés en Ouganda, qui accueille de nombreux Congolais, qui traversent au quotidien la frontière entre les deux pays.
Les autorités locales ont témoigné être toutefois en alerte pour faire face à cette maladie.
Les réunions, qui regroupent les responsables de plusieurs services et le comité de sécurité, se tiennent chaque semaine pour définir des mécanismes de riposte suivi de campagne de sensibilisation de la population.
Cependant, les défis sont énormes dans les trois zones de santé de ce territoire, précisent des sources médicales.
Il n’y a pas un lieu d’isolement pour accueillir les malades. Les équipements de protection du personnel médical font également défaut.
Mais surtout la porosité des frontières empêche le contrôle des mouvements des habitants, qui passent par des sentiers informels.
Le médecin chef de zone de santé de Mahagi en appel à l’implication des autorités de Kinshasa.
Les risques de propagation d’Ebola sont également énormes dans le territoire frontalier d’Aru, qui est confronté aux mêmes difficultés pour la prévention contre cette épidémie.
