Alors que certains partis politiques et mouvements citoyens envisage de manifester contre la communauté internationale au sujet de l’embargo sur les armes, le vice-premier ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a mis en garde lundi 14 novembre la population face à toute action qui jouerait en faveur de l’ennemi de la RDC.
« Il faut éviter de tomber dans le piège de l’ennemi de la République quo veut que nous soyons en opposition avec les nations unies et la communauté internationale », a déclaré Christophe Lutindula dans une interview accordée à Radio Okapi à partir de Luanda en Angola où il se trouve.
Les conditionnalités posées aux vendeurs et transporteurs avant de livrer les armes à la RDC seront aussi levées ; car les démarches sont déjà en cours, a-t-il précisé.
« La démarche est en cours. Je venais d’écrire au président du comité de sanction. Ça va se résoudre » a poursuivi le vice-premier ministre des Affaires étrangères.
Pour lui, la RDC n’est plus formellement sous embargo. Mais, les restrictions de notification imposée aux vendeurs et aux transporteurs empêchent le gouvernement congolais de s’approvisionner rapidement et facilement en armes.
Christophe Lutundula a par ailleurs reprécisé ses propos mal-interprétés le vendredi 11 novembre concernant l’embargo sur les armes.
« Tout le monde sait que notre approvisionnement en matériel et équipements militaires, particulièrement les armes, est soumis à la restriction de notification au comité de sanctions. J’ai précisé que, ce n’est pas nous qui faisons la notification, ce sont les vendeurs et fournisseurs. Je ne fais que reprendre ce que tout le monde sait », a explicité le vice-premier ministre des Affaires étrangères.