La RDC souffre d’un manque criant d’une main d’œuvre qualifiée dans le domaine des métiers verts, considérés comme les professions aux valeurs d’employabilités assez élevé, au regard des potentialités que le pays regorge dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. En sa qualité de levier de développement et de certification des competénces, l’Institut national de préparation professionnelle, (INPP) organise les filières de formation à compétence professionnelle dans le secteur des énergies renouvelables, de l'agriculture durable, de l'agroalimentaire, de la construction écologique, avec un accent particulier sur le genre. A la prochaine rentrée académique 2023-2024, l’INPP va intégrer dans son programme de formation, la nouvelle filière sur les métiers liés à la gestion des eaux et le département des énergies renouvelables à l’Ecole Supérieure de formation des cadres (ESFORCA).
« Les partenaires doivent mobiliser des ressources dans ces métiers d’avenir, spécialisés dans la lutte contre le changement climatique », estime Patrick Kayembe Nsumpi, directeur général de l’INPP.
C’est donc ce plaidoyer que va porter cette institution aux assises de la COP 27 dont les travaux débutent ce 7 novembre à Sharm El Sheikh (Egypte).