L’organisation de micro finance M-Duka affirme que les trois personnes arrêtées la semaine dernière à Matadi (Kongo-Central), pour avoir perçu, indûment, une somme de 10 dollars auprès d’environ mille commerçants œuvrant dans l'informel, ne font pas partie de M-Duka.
Dans un entretien à Radio Okapi, mercredi 2 novembre, Beni Mazimia, le responsable du business et développement chez Brand Speak group, la maison mère M-Duka, a donc rejeté toute implication et responsabilité de ces deux organisations dans cette vaste escroquerie.
Il a expliqué que Jeanne Sabiti qui est à la tête de cette bande, travail pour Corex Fifed. Elle est certes partenaire de M-Duka, car sa structure est réputée dans la mobilisation des femmes en quête d'un accompagnement économique.
M-Duka offre des crédits sans aucune condition, uniquement aux femmes de Kinshasa qui est la ville pilote de son projet. Mais, le nom de M-Duka a été engagé à tort à Matadi par Jeanne Sabiti. En effet, a-t-il ajouté, M-Duka n’est pas encore implantée au Kongo-Central.
En percevant 10 dollars auprès d’environ de mille commerçants informels de Matadi, comme mise pour souscrire à un emprunt de 450 dollars, Jeanne Sabiti a agi de son propre chef, a affirmé le responsable du business et développement à brand speak group.
Jeanne Sabiti et deux autres personnes qu'elle a recrutées à Matadi pour agir au nom de la structure M-Duka, sont toujours en détention préventive à la prison centrale de Matadi.
Leur sort sera connu à la fin de l'instruction du dossier par le parquet général du Kongo-Central.
Les plaignants veulent être remboursés, malheureusement, les services de sécurité n'ont trouvé qu'un solde de 1.700 dollars dans le compte bancaire de Jeanne Sabiti.
M-Duka est une structure indépendante, née du partenariat entre Brand Speak group, une société qui s'occupe de la communication et du développement du business pour autonomiser la femme congolaise, et la banque Equity BCDC, selon le responsable du business et développement chez Brand Speak group.