Un calme précaire règne ce mardi 1er novembre sur toute l’étendue de la chefferie de Bwisha (Nord-Kivu). Dans les principales agglomérations de cette entité, occupées depuis quatre jours par les rebelles du M23, les activités socioéconomiques peinent à redémarrer, selon des sources locales.
Aucun tir n’a été entendu la nuit dernière et toute la journée de ce mardi sur presque toute l’entendue de la zone occupée, depuis la semaine dernière par les rebelles du M23 dans le territoire de Rutshuru.
Selon plusieurs témoignages recueillis dans l’enclave de Vitshumbi, en plein parc national des Virunga au Nord du territoire, l'inquiétude gagne la population locale ; à la suite notamment d’un afflux des militaires FARDC dans la zone.
Même constat dans le groupement de Binza, nord-est du territoire de Rutshuru. Ce calme relatif s’explique du fait que les rebelles seraient déjà à l’entrée sud de l’entité, entre Nkwenda et Kiseguro; alors que plusieurs positions militaires ont déjà été dégarnies depuis lundi.
Dans la partie sud, autour notamment du territoire de Nyiragongo et de la ville de Goma, certains se disent préoccupés. Ils redoutent une infiltration des rebelles, qui contrôlent le groupement de Rugari et pourraient passer par le parc pour déboucher dans les parages des deux entités.
Jusqu’à mardi, la circulation sur la route nationale numéro 2, Goma-Rutshuru-Lubero, reste coupée au niveau de Mabenga, à 20 kilomètres au nord de Kiwanja, jusqu’à niveau de Rugari, plus au sud, à environ 40 kilomètres au nord de la ville de Goma.
