Le tribunal militaire de garnison de Goma (Nord-Kivu) a poursuivi, lundi 24 octobre, le procès du pasteur Jean Omari, poursuivi pour association des malfaiteurs et enlèvement d’enfants.
Appelé à comparaitre au titre de renseignant, le commissaire urbain de la police nationale à Goma (Nord-Kivu) a affirmé recevoir, depuis le début des audiences, des menaces de mort.
Le colonel Job Alisa s’est réservé cependant de citer les noms de ses bourreaux présumés.
A l’occasion, cet officier de la police a plaidé pour une justice en faveur de la partie civile.
« Mon souci est que la justice soit équitablement rendue et les enfants disparus depuis plus de quatre ans soient retrouvés vivants ou morts », a souligné le colonel Job Alisa.
Le commissaire urbain de la police nationale à Goma est revenu sur les péripéties des faits ayant occasionné l’arrestation du pasteur Omari et ses deux co-accusés.
L’un de ses co-accusés est un repris de la justice après avoir été condamné en 2017 à la peine de mort pour les mêmes faits.
A leur tour, ces deux co-accusés du pasteur Jean Omari se sont dédits dans leurs propos ce qui pourrait à l’issue de l’instruction décharger le prévenu principal Jean Omari.
De son côté, le maire adjoint de Goma, a indiqué qu’il y a des indices sérieux de culpabilité, pesant sur le pasteur Omari dans cette affaire de kidnapping d’enfants.