Le préfet d’une école de la ville Lubumbashi (Haut-Katanga) a affirmé que ses 14 élèves se portent mieux, deux jours après avoir inhalé un produit toxique.
Le chef de cet établissement scolaire a fait cette affirmation, samedi 22 octobre, à Radio Okapi, tout en citant les sources médicales.
Il a également assuré que la plupart de ces élèves ont déjà regagné leurs familles.
L’ONG CEIPDHO qui a alerté l’opinion indique que l’auteur de ce forfait est un élève de la même école.
Il serait le fils d’une autorité judiciaire du Haut-Katanga et aurait pris le flacon d’un produit toxique dont la nature n’est pas encore connue auprès des policiers qui montent la garde chez eux.
Arrivé à l’école, il a aspergé ce produit dans la salle de classe de la 6e année.
Une fois que les élèves l’ont inhalé, ils ont commencé à tomber les uns après les autres.
Leurs collègues qui ont assisté à ce spectacle quelque peu insolite ont vite alerté le responsable de l’école pendant que le principal suspect prenait les larges.
Il a été ensuite maitrisé et puis conduit au poste de la police le plus proche.
Lui et toutes les personnes qu’il a citées ont été arrêtées.
Le présumé auteur de cet acte, vu son âge, a été transféré au tribunal pour enfant tandis que les autres qu’il a cité sont gardés au cachot de l’auditorat militaire, à en croire l’ONG CEIPDHO.
Saisi de ce dossier, le coordonnateur provincial de la Commission nationale de droit de l’homme (CNDH) au Haut-Katanga se dit indigné et attire l’attention des parents sur l’encadrement de leurs enfants.
Il a également demandé aux responsables scolaires de bien veiller sur les pour éviter que pareille drame ne se reproduise.