La police est déployée à certains points névralgiques de la ville de Lubumbashi (Haut-katanga) ce vendredi 14 octobre. Selon des sources locales, cette présence policière vise à faire respecter la mesure des autorités, interdisant les marches prévues par certains jeunes de l’UDPS et ceux d’Ensemble pour la République.
La situation est calme ce vendredi dans la ville de Lubumbashi mais les forces de sécurité sont visibles notamment à la place de la poste avec des camions anti-émeute, au square Georges Arthur Forrest où sont positionnés plusieurs véhicules de la police.
Les marches opposées prévues par les jeunes de l’UDPS et Ensemble pour la République, deux partis politiques de l’Union sacrée n’ont pas eu lieu.
La tension était montée d’un cran ces derniers jours entre ces jeunes.
Craignant des troubles à l’ordre public, le ministre provincial de l’intérieur a, dans un communiqué, interdit toute marche ce vendredi dans la ville de Lubumbashi.
Et jeudi, le gouverneur de province a réuni les responsables provinciaux de ces deux formations politiques, les invitant à privilégier la paix.
A l’issue de cette rencontre, le représentant de l’UDPS a indiqué que « l’appel à la marche a été lancé par quelqu’un qui n’a pas qualité et qui n’a pas été mandaté par le parti ». Il a demandé à ses membres de vaquer chacun à ses occupations et d’être calme. Du côté d’Ensemble pour la république, tous les jeunes ont été appelés au calme et à cultiver la paix.
Des jeunes de l’UDPS voulaient manifester pour demander qu’Ensemble pour la République quitte la coalition Union sacrée pour la Nation; à la suite de la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo du directeur de cabinet de Moise katumbi, Olivier kamitatu qui déclarait qu’aucun glissement du pouvoir en place « ne serait toléré ».
Quant aux jeunes d’Ensemble pour la République, ils avaient prévus de marcher aussi le même jour, en réaction, pour soutenir le président de leur parti politique, Moise katumbi.
