Le coordonnateur du sous cluster « violences basées sur le genre », (VBG) pour le Sud-Kivu et le Maniema de l’UNFPA, Deo Bahizire a déploré lundi 19 octobre à Kindu le manque de coordination des rapports faits sur les violences basées sur le genre dans cette province. Ce qui prive la province, selon lui, des ressources pour soutenir les activités dans ce domaine.
Deo Bahizire constate que beaucoup de cas de violences basées sur le genre ne sont pas rapportés. Il va donc initier une réflexion avec les acteurs sur place pour remédier à cette situation, a-t-il indiqué. L’objectif étant de réduire tant soit peu la fréquence des VBG dans la province et au besoin, voir comment apporter un appui aux survivantes.
« Le constat est que les différents rapports que nous recevons à distance montrent qu’au Maniema il y a beaucoup de cas des violences basées sur le genre, mais faute d'une coordination efficace, ces cas ne sont pas toujours rapportés, ce qui fait que la province du Maniema est souvent oubliée lorsqu'il y a les activités de mobilisation des ressources pour lutter contre ce fléau », précise-t-il.
Pour lui, il faut mettre en place un circuit de partage d'informations qui pourra aider à mener les plaidoyers afin de voir comment mobiliser les moyens pour lutter contre les violences basées sur le genre dans la province.
Deo Bahizire séjourne à Kindu pour une mission de renforcement des capacités de la coordination provinciale de la lutte contre les violences basées sur le genre en situation d'urgence.