Des leaders communautaires du territoire de Djugu (Ituri) ont noté, jeudi 13 octobre, la baisse de l’activisme des groupes armés dans leur contrée depuis près de trois mois.
Ce constat est corroboré par le curé de la paroisse catholique de Fataki, Jean Lojunga.
Ce prêtre catholique a dit n’avoir pas entendu, depuis trois mois, les coups de feu dans cette partie du territoire.
En parcourant la route nationale numéro 27, de Bunia à Mahagi, les véhicules de transport en commun et de camions contenant des marchandises circulent sans grande inquiétude.
Même des motards et des piétons parmi lesquels des élèves parcourent ce tronçon à pied pour se rendre à l’école.
Selon plusieurs témoignages, les tueries à grande échelle sont devenues rares, sauf certains cas isolés lors des pillages attribués à ces miliciens.
Des leaders communautaires attribuent cette embellie sécuritaire aux efforts du gouvernement et de la MONUSCO ayant amené des miliciens à signer l’acte d’engagement de à la paix.
Ils parlent également des opérations conjointes FARDC et casques bleus qui font notamment des patrouilles pour la protection de la population.
Selon le curé de la paroisse catholique de Fataki, certains déplacés commencent à regagner leurs villages où ils exercent des activités champêtres. Jean LOJUNGA :
« Nous n’avons pas enregistré des cas de tueries depuis trois mois. Les gens cultivent leurs champs ».
Cependant, ce qui inquiète encore la population et freine son retour dans d’autres coins, c’est la présence des miliciens qui circulent avec leurs armes comme le dit encore ce prélat catholique :
« Ce qui fait plus peur ce sont des assaillants qui ont des armes à feu ».
Certains déplacés commencent à regagner leurs villages où ils exercent des activités champêtres.
Les acteurs de la societe civile et des politiques réclament l’accélération du processus de DDRCS pour la restauration d’une paix durable dans la province de l’Ituri.
