Les activités socio-économiques sont paralysées, ce mercredi 12 octobre, dans certains coins de la ville de Goma (Nord-Kivu), après que des mouvements citoyens ont appelé à une journée ville-morte.
Des manifestants ont barricadé des artères de Goma pour dénoncer le meurtre, mardi, d’un jeune conducteur de 23 ans par un policier de circulation routière.
Selon des sources sur place, ce drame s’est produit à un point de barrage de recouvrement forcé des taxes de circulation routière qui est à son troisième jour à Goma.
Depuis 7 heures locale, ce mercredi, la police nationale est déployée pour tenter de dégager les axes barricadés notamment le tronçon Campus du Lac-Musée, au croisement de l'avenue TMK-Entrée Office des Routes (OR).
Des tirs de sommation sont ainsi entendus dans certains quartiers chauds de la ville à la suite de cette opération policière.
Pendant ce temps, des sources officielles affirment que le policier présumé auteur du meurtre du jeune conducteur, est aux arrêts et son procès en flagrance devrais commencer « incessamment ».
La Direction générale des recettes du Nord-Kivu (DGRNK) veut poursuivre l’opération de recouvrement forcé des taxes de circulation routière alors que les manifestants exigent sa suspension.
Cette régie provinciale a annoncé la délocalisation de certains points de contrôle.
Malgré tout, les policiers de roulage n’étaient pas visibles comme à l’accoutumée, ce mercredi matin, à plusieurs carrefours de Goma.