La population de plusieurs quartiers de la ville de Kasumbalesa (Haut-Katanga) s’est soulevée lundi 10 octobre pour protester contre le meurtre d’un jeune par des hommes armés non autrement identifiés. La société civile locale déplore cette situation et demande aux autorités provinciales de renforcer la sécurité face au regain de la criminalité dans cette ville.
Selon la société civile de Kasumbalesa, le meurtre est intervenu ce lundi aux petites heures du matin. Des hommes en armes, les uns en tenue de la police et les autres en tenue militaire ont investi plusieurs maisons dans la cellule « Sous stations trois » ravissant des biens et de l’argent.
Toujours d'après la même source, l’homme d'une vingtaine d'années a été fauché par deux balles lui tirées dans les jambes par ces inciviques alors qu’il sortait de sa maison pour aller vers les installations sanitaires. Il a rendu l’âme quelques instants après.
Cet incident a révolté les habitants de ce quartier. Ils se sont, tôt le matin, opposés aux éléments de l’armée, empêchant ces derniers de récupérer le corps ensanglanté de la victime.
Il s’en est suivi un échange des projectiles avec les manifestants en colère.
Les militaires se sont imposés et ont pris le corps en tirant sur la foule, ajoute la société civile de Kasumbalesa. Un jeune garçon de 10 ans a reçu une balle qui a transpercé son corps du dos à l’abdomen. Ce jeune garçon a été admis, puis opéré dans une polyclinique de la place.
D’après le maire de Kasumbalesa, citant les sources médicales, l’opération s’est faite avec succès et les jours du jeune homme ne sont pas en danger.
La société civile locale déplore ce énième cas de meurtre. Elle lance un SOS aux autorités pour le renforcement de la sécurité face à la recrudescence de l’insécurité à Kasumbalesa.
