Lors de son allocution, mardi 4 octobre à la 51ème session du conseil des droits de l’homme à Genève en Suisse, le ministre congolais des Droits humains, Albert-Fabrice Puela, a déclaré : « La RDC est résolument engagée dans la promotion des droits de l’homme dans une approche holistique ».
Pour y parvenir, des textes importants ont été élaborés, a fait valoir Albert-Fabrice Puela. Il s’agit de la proposition de loi sur l’accès à l’information, de la loi portant protection des défenseurs des droits de l’homme, de la proposition de loi sur les manifestations publiques, ainsi que de lois importantes pour l’application effective de la justice transitionnelle, y compris le décret portant création d’un Fonds national des réparations en faveur des victimes de violences sexuelles et autres crimes graves de droit international et du droit international humanitaire.
« Nous sommes convaincus que la communauté tant locale qu’internationale voit à quel point cette question des victimes des conflits armés, de la recherche de la vérité, de la justice, des réparations, des garanties de non-répétition et de vetting est au centre des préoccupations des objectifs du Chef de l’Etat, et de tout son Gouvernement parce qu’elle constitue le seul moyen de lutter contre l’impunité des seigneurs de guerres, des dignitaires du pays mis en cause et de réduire toutes les tensions entre les communautés », a argumenté Albert-Fabrice.
Il fait remarquer que la mise en place des mécanismes de justice transitionnelle en RDC devait être effectuée à travers des consultations nationales populaires dans toutes les provinces.