« Tout investissement dans la protection et la préservation des forêts ne doit plus jamais être envisagé comme une aide au développement, mais plutôt comme un investissement dans le système climatique mondiale, qui en réalité est un bien commun à toute l’humanité », a indiqué Eve Bazaiba, vice-Premier ministre en charge de l’Environnement et Développement durable.
Elle s’exprimait à l’ouverture de la PRECOP 27 ce lundi 3 octobre à Kinshasa.
Ces assises lancées par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde connaissent la participation de plus de 64 ministres qui gèrent les questions de l’Environnement et du climat, venus du monde entier.
Eve Bazaiba estime que cette rencontre est une opportunité pour exprimer un certain nombre de préoccupations en rapport avec la préservation du patrimoine forestier congolais. Au nombre de ces préoccupations, elle a appelé le monde entier à songer, par exemple, aux gardiens de forêts, car en tant que tel, ils ont droit à une rémunération.
« Autant nous avons besoin de l’oxygène, nous avons aussi besoin du pain », a rappelé Eve Bazaiba qui rappelait ainsi le rôle moteur de la RDC et la nécessité, pour les pays pollueurs, de respecter leurs engagements.
Du coté des pays pollueurs, a indiqué Jolke Opawal, Ambassadeur des Pays-Bas en RDC et représentant du Groupe des Bailleurs, le développement des populations riveraines constitue une urgence.
Parmi les invités, Mgr Donatien N’shole, secrétaire générale de la CENCO, estime que le réchauffement climatique est une affaire de tous.
Au total, 334 personnes participent à cette rencontre.
La 27è Conférence des parties signataires de la Convention cadre de l'ONU sur le changement climatique (COP27) est prévue du 7 au 18 novembre à Charm El-Cheikh (Egypte).